La situation
dans laquelle se trouve Nouakchott, notre capitale ces jours-ci lui confère et de
loin le statut de ville sinistrée.
loin le statut de ville sinistrée.
Un spectacle
de désolation, une ville paralysée, des quartiers plus enclavés les uns que
les
autres.
autres.
Une
population de plus d’un million d’individus prise en tenailles entre des eaux
stagnantes de
plusieurs jours dans lesquelles les poubelles sont déversées.
Impossible d'échapper aux odeurs nauséabondes
qui se répandent de partout.
Des cas de diarrhées,
de choléra ce sont déclarés et ce n’est qu’un début.
L’état désastreux des routes de la capitale a
pour conséquence une véritable hécatombe dans
le parc automobile .
le parc automobile .
Les
propriétaires de véhicules au lieu d’aller au travail font le siège dans les
garages quand ils
peuvent y accéder.
Un transport improbable dont l’inflation dans les quartiers les plus démunies grimpe à plus de
Un transport improbable dont l’inflation dans les quartiers les plus démunies grimpe à plus de
100% ,rend difficile les déplacements.
Les commerçants se plaignent des pertes substantielles causées par les retards de livraisons.
Un spectacle
apocalyptique et dont on ne voit pas l’issue.
Chaque jour
enfonce notre ville dans sa détresse et, la moindre goutte de pluie (qui
continue
à tomber) nous fait craindre le pire.
à tomber) nous fait craindre le pire.
Au rythme de
ces averses il devient urgent de prendre en charge les quartiers tels que Socogim
PS, Sabka, El Mina où les risques d’inondations sont réelles.
PS, Sabka, El Mina où les risques d’inondations sont réelles.
Dos au mur les
autorités Mauritaniennes doivent trouver la solution dans les plus brefs délais.
Depuis des
décennies cette ville vit sans aucun réseau d’assainissement, une ville kamikaze.
On comptait
sur la sécheresse, cette pluie qui nous désertait des années durant.
Comme c’est
aléatoire tout ça l’état n’a pas le droit de badiner avec la sécurité des
citoyens.
Avec le
changement climatique les données sont différentes, il faut savoir s’adapter et
dans
l'urgence sinon ce chaos pourrait se répéter et là ce serait le drame.
Comme quoi les adages populaires changent de connotation appliqués à notre pays ou plutôt à notre capitale. Après la pluie, le beau temps mais le beau temps, ici, se transforme en détresse. Comme c'est bien dit. Rien que le titre de l'article résume toute la situation de Nouakchott. Alerter les pouvoirs publics ne servira à rien. Constatons les dégâts et comme nous sommes de nature fataliste, retranchons nous derrière " c'est Mektoub".
RépondreSupprimerHOH
Ma chère Tahra, comme tu l'as si bien constaté, les pouvoirs publics ont tout simplement démissionné devant leur responsabilité.Et Devant cette situation apocalyptique ,tout le monde est logé à la même enseigne.La pluie tombe partout et ne fait pas de distinction entre les riches et les pauvres.De Tevragh Zeina ,à Elmina , passant par Sebkha, Dar Beida, et même au E Nord, Ceinture verte, Route de NDB , c'est la meme désolation.
RépondreSupprimerIl y'a des résidences de Ministres qui sont entourées de marres ,mais on ne voit rien venir pour soulager les concernés. Moi ,petit cadre de l'Etat ,je suis par hasard entouré de 2 membres du gouvernement et d'un très haut fonctionnaire , et pourtant les routes qui mènent chez nous sont impraticables depuis quelqu’une dizaine de jours. C'est devenu pire depuis Dimanche 15 et lundi 16 septembre. Nos ministres ne peuvent ils pas poser leur problème à leur mentor qui se targuent d'avoir en 4 ans construit plus de routes construites en 50ans!!!!!Autant construire 1 ou 2 très bonnes routes avec tout ce qu'il faut pour les pérenniser ( pour au moins 10 ans)que de construire 1000 routes qui s'useront en 3 ans . Ce pays va tout droit au gouffre si l'on n'y prend garde.
Koylel Mbaara