Bienvenue sur le Premier blog d'une Artiste Mauritanienne passionnée de Politique : Tahra Mint Hembara le Mozart du pays.

mardi 30 juillet 2013

Prenons de la hauteur mes cher (es) ami (es)




Il n'est pas dans mes habitudes de polémiquer cela ne sied pas à mon statut d'artiste , je n'en demeure pas moins une citoyenne de ce pays.
J'ai pris le parti à tort ou a raison de me sentir concerner, de donner mon avis sur les événements qui se passent chez nous et de m'y impliquer.
J'ai toujours pris mes responsabilités et cela n'a pas toujours été une sinécure.
Je n’en fais pas un fonds de commerce ce n’est pas le but loin s’en faut .
Bref je vais vous dispenser de l’historique mais depuis mon jeune âge et à chaque fois qu’un événement important vient secouer le pays je suis parmi les premiers à réagir. 
Aujourd'hui, avec le temps et l’expérience je me permets d’aborder tous les sujets, et en particulier ceux qui me paraissent les plus urgents, les plus importants.C'est à cet égard que j'écris cet article pour essayer d'apporter ma modeste contribution.
L’existence dans notre pays de ce problème récurrent, qui se répercute dans toutes les sphères de la société et, qui réside depuis la nuit des temps dans cette inexorable et indestructible absence de Débat. 
L’assurance de tous nos groupes de détenir la vérité absolue ne laisse aucune chance à toute autre perspective. 
La présence de plusieurs groupes sur les réseaux sociaux est un exemple édifiant en la matière.
On retrouve les Mauritaniens de tous bords exhaler à longueur de temps leurs haines, leurs amertumes sur la toile. 
Ils ne laissent aucune chance au débat ou très peu, en l’occurrence une polémique stérile se renvoyant des inepties, des calomnies ou alors adoptant une ignorance minérale de l'autre. 
Cette déplorable situation qui perdure, se radicalise malgré la persévérance de quelques rares intellos de bonnes volontés mus par un amour sans limites pour ce pays dont l’intérêt demeure au dessus de tout .
Force est de constater que des intellectuels de tous bords sur ces réseaux sont aveuglés par la haine et dépensent leurs énergies à des hérésies à longueur de temps de tous les temps.
Ils feraient mieux pourtant de mettre leur savoir au service de la Nation au lieu de prendre un temps fou à ruminer, et faire du mal.
Ces personnes qui aiment à ne pas en douter leur pays doivent avoir la force de repenser tout cela. Au lieu de s’évertuer à choquer,à injurier à calomnier à briser l'effort de tous ceux qui travaillent d'arrache pied afin que les conditions de l'Unité Nationale soient réunies.
Si les autres pouvaient appliquer cette maxime du grand politicien et homme de lettres français François Mitterrand '' Il faut avoir la passion de l’indifférence ''.
Ignorer même si c’est difficile la méchanceté, le mépris, le cynisme de l’autre et allez de l'avant afin de préparer un devenir en commun.
Pour notre passé obscur la Mauritanie doit impérativement trouver la force de créer les conditions idoines pour une véritable Justice Transitionnelle. Il ne peut y avoir une demie mesure. Et entretenir cette mémoire pour que, plus jamais ça.
Avec le souci de ne pas imputer la responsabilité à l'une de nos communautés car ce serait une injustice qui ne servira qu'a affaiblir le camp de la paix et de l'Unité auquel nous aspirons. 
Il est de notre devoir à tous d’en faire un objectif et de mettre tout en oeuvre pour l’atteindre 
Mais en attendant il serait irrationnel ,dangereux voire criminel de continuer à creuser le fossé entre nos communautés. 
Chacun de nous est responsable et peut à son niveau faire évoluer les choses dans le bon sens. 
Nous n’avons attendu que trop longtemps. Ce temps mort n’est-il pas devenu l’eau au moulin de nos extrémistes ,qui en usent et en abusent .
Nous devons prendre tous ce problème à bras le corps, sans exclure personne et pour une fois changer nos méthodes et sans préjugés aucun, instaurer le Débat.
Puisque nous ne pouvons pas refaire l’histoire essayons tous ensemble avec des paramètres différents d’ajuster le tir du futur.
Nous devons bien cela à nos enfants, à notre patrie à notre conscience,à nous